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date2015

taille. 16 photographies marouflées à même le mur

         1.70m x 1.30m

le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce
le port. athènes. grèce

Cette œuvre a été créée lors d’une résidence d’artiste et présentée dans le cadre de l’exposition « Syntagme » à la Maison de l’Europe à Nantes. Par son ancrage au Pirée, en Grèce, elle interroge la notion de passage, de frontière et de brassage humain, au cœur des enjeux européens contemporains.

La composition, marquée par la confusion des lignes et la concentration des formes, fait écho à la réalité chaotique et mouvante des camps de réfugiés, où se croisent voyageurs, clandestins, exilés et touristes visiteurs. Elle traduit la densité, la promiscuité et la perte de repères qui caractérisent la vie dans les camps ou les lieux d’attente. Ce désordre visuel reflète l’anarchie apparente mais aussi la force vitale de ces lieux de transit, symboles d’attente, d’espoir et de résilience.

L’œuvre ne se contente pas de documenter une scène urbaine : elle la transcende en syntagme visuel, c’est-à-dire en une séquence d’éléments qui, mis bout à bout, produisent du sens. Le brassage anarchique des voitures et des fils devient une métaphore des migrations, des rencontres et des tensions qui traversent l’Europe contemporaine. Au-delà du documentaire, elle propose une réflexion sur le chaos et l’humanité qui se dégagent de ces lieux de passage et de survie. Le spectateur est invité à ressentir, à travers la confusion visuelle, la réalité humaine de l’attente, du passage et du déracinement.

Après la fermeture de la route des Balkans en 2016, le port du Pirée a servi de point de transit et d’hébergement temporaire pour des milliers de réfugiés, principalement syriens, afghans et irakiens. De nombreux réfugiés y ont campé dans l’attente d’une solution, avant d’être transférés vers des camps plus organisés, notamment celui de Schisto, situé dans la banlieue d’Athènes, au-dessus du Pirée.

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